Receuillement [libre]

Le vent s’engouffra dans sa capuche et fit valser ses cheveux roux. Ce léger désagrément ne dérangea pas le jeune femme au allure de petite fille. Elle resta droite, fière dans son manteau rouge au allure trop grand pour elle. Caalia serra ses petits poings et une larme coula le long de sa joue. Elle ne l’essuya pas, la laissant descendre le long de son cou. Cette larme était pour tous les humains morts pour ce jeux. La jeune femme jugeait ces pertes inutiles, mais malheureusement elle était obligatoire pour qu'on les laisse relativement tranquille. Chaque mois, elle venait ici pour commémorer ses disparus. Seule, face à ce champ mortuaire, elle se remémorait les batailles passées. Au bout d'un moment, Caalia sortie de sous son manteau une plume de colibri. Elle la lacha, celle ci au lieu de s'envoler poussé par le vent resta immobile devant la jeune femme. Dans un mouvement de main, discret et gracieux, la plume se multiplia. Un autre mouvement de main les firent disperser à plusieurs endroit de ce cimetière sauvage. Une fois que les plumes furent en place, Caalia claqua des doigts. Toutes les plumes descendirent à la vertical puis disparurent comme aspirées par la terre. Quand toutes les plumes eurent disparus, une multitude de fleures colorées se mirent a pousser et éclore. Aspirant sous leur beauté éphémère les traces des crois et pierres tombales.
Voila le présent que chaque mois, la leader des Researchers offrait aux déffuns. Les fleures disparaitrons en seulement une semaine, mais la beauté passagère de ces fleures était ce qu'elle pouvait leur offrir pour célébrer leur vie passé...

Shiraha, son corbeau domestique volait haut dans le ciel, traçant de large cercle. Lorsque ça maitresse eu finis son recueillement, elle tendis son bras et le corbeau vient se poser sur celui-ci. en deux sautillements, il se plaça confortablement sur son épaule.

Caalia se retourna pour quitter cette endroit.

[Ceci se passe en même temps que cet autre topic : L'écrasement]

La nuit allait bientôt tomber sur l'île, les derniers rayons du soleil disparaissant à l'horizon. Derrière cette sérénité se cachait un désastre: un avion avait des problèmes techniques, avait pris feu et s'écrasait tout près de l'île. À l'intérieur se trouvait un pilote et deux jumelles, Annabelle et Félicya.

- Je ne veeuuuuuux pas mouuurriiirr! s'écria Félicya.

Elles revêtirent une veste de sauvetage et se tinrent la main.

- Tout ira bien. Je te le promets. murmura Annabelle.

Le pilote ouvrit la porte de l'appareil. Elles se regardèrent une dernière fois, prirent une grande respiration et sautèrent. C'était leur seule option de s'en tirer en vie avec un peu de chance.

Elles atteignirent rapidement l'eau, leurs mains glissèrent et elles furent emportées loin l'une de l'autre.


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Comment Félicya était-elle arrivée dans cette grande pleine déserte? Quelle heure était-il? Franchement, elle n'en avait aucune idée. Elle avait complètement perdue la tête, perdue toutes notions. Elle restait en état d'alerte tout simplement grâce à l'adrénaline qui coulait dans ses veines, c'était tout. Elle marchait désespérément en ligne droite jusqu'à ce qu'elle atteindrait un refuge, des gens ou un endroit sécuritaire...

Elle se frotta la tête et sa main fut empreigné de sang. Elle comprit qu'elle devait s'être cognée lourdement la tête et pourtant, elle ne se rappelait de rien. Son corps n'en pouvait plus de tout ce qu'il avait subi, de tous les efforts qu'elle lui demandait.

Son attention fut attiré par un oiseau noir et elle pensa qu'il sera là pour manger les vestiges de son corps lorsqu'elle mourrait dans cette plainte. Enfin, elle décida de suivre cet oiseau et il la mena vers une dame à la capuche orange.

Son seul espoir...

- S'il vous plait... murmura-t-elle difficilement.

L'adrénaline tomba, sa respiration ralentit, son coeur cessa de battre la chamade et elle s'écroula devant Caalia.

Finalement, la jeune femme ne put partir de ce lieu hanté par ses anciens alliés ou ennemis. Un fille venais juste de tomber devant elle...Elle fit une moue enfantine. Caalia ne l'avait jamais vu auparavant ! peut être une nouvelle arrivante ! Ce n’était pas improbable ! Après tout il fallait bien renouveler les joueurs de tant en tant ! Shiraha émit un son lugubre. La jeune femme lui grattouilla le cou tout en avançant vers le corps inerte de la jeune fille. Aucune frayeur ne se reflétait dans sa démarche ou sur son visage. C'est avec douceur et tranquillité qu'elle se baissa pour observer la femme à terre.

Elle remarqua que celle ci saignait à l'arrière du crane. Caalia pris un temps pour réfléchir. Est ce qu'elle devait intervenir, ou bien la laisser sur place ?! Mais elle avait d’avantage intérêt à la sauver ! Car si elle faisait partit d'un autre groupe, elle aurait une dette envers elle et peut être qu'un jour cela pourrait sauver son propre groupe d'un conflit ! Les Researchers étaient pour la paix, ils vivaient sur cette île pour essayer de changer de vie. Oublier le mâle qu'ils avaient commis et tentait de se racheter était ce que la plus part de son clan désirait !

Caalia chercha dans les plumes qu'elle avait pris avec elle. Heureusement, que prévoyante , elle prenait toujours avec elle une ou deux plume de Merle Blanc. Cette oiseau était rare du fait que sa naissance est causé par une anomalie, mais Caalia avait fait en sorte de pouvoir en posséder plus d'un car leur plumes lui permettait de soigner un bon nombre de blessure.

Le chef des Researchers approcha la plume de l’égratignure. celle-ci se mit à étinceler une douce lumière vient recouvrir la blessure, comme un film protecteur. Au bout d'un moment la blessure recroquevilla pour ne devenir qu'une minuscule plait avant de disparaitre totalement. Au moment ou il n’eut plus rien et que la blessure fut guérie, la plume partie en cendre. Caalia soupira, une de ses précieuses plumes venait de disparaitre, elle espérait qu'elle avait bien agis !

Caalia tapota la joue de l'endormie puis lui pinça le bout du nez

-Hey ! tu peux te lever ?

Son corbeau, devenu silencieux restait perché sur son épaule comme s' il ne voulait pas laisser sa maitresse seule devant cette inconnue.
Il aurait fallut de l'eau mais sur ces plaines arides où la mort plane, il n’était pas question de compter trouver la source de ce liquide de vie !